mardi 23 février 2010

Jamais 203

Promenade du DimancheCe dimanche, après s’être levé vers 13.30 du matin, je décidai d’emmener ma petite famille promener vu que c’est le jour de la tarte au riz. Robert, le mâle dominant, 3 kg tout mouillé, kiffait grave sa race de Yorkshire de faire des baguenaudées.  Par contre, Jules, moins.

Heureusement j’eu su l’appâter grâce à ma séduction naturelle et l’utilisation d’un string savamment dissimulé dans mon pantalon mais visible et peut être même arrachable dans un bosquet ou tout autres endroit pas trop visité.

Le Jambonneau VertJules, d’humeur conductrice depuis que nous avons acquis le Jambonneau Vert (cette histoire vous sera contée en d’autres lieux, à d’autres moments) se dit qu’en tant que pilote qui gère grave sa conduite et son permis provisoire va d’abord passer à la station service pour vérifié la gonflitude des pneus de sa dulcinée ; pas moi, l’autre.

Arriver en trombe à la station service, il négocie mal son virage et prend le bord du trottoir avec conviction, un peu comme pour une pénétration sans lubrifiant, à sec, trop sec. Le pneu est crevé.

Bon, ce n’est pas grave, gardons notre bonne humeur naturelle et notre engouement pour les situations inattendues et voyons comment ça marche.  Nous nous repartîmes efficacement les rôles :
  1. Un pneu mon nveuJules tirant, poussant, pouffant, gesticulant autour de cette roue comme un jeune puceau autour d’un clitoris.
  2. Marjotte (moi donc) scandant des slogans patriotiques ponctués d’opinion sur le concept du remplacement de pneu.
  3. Robert hurlant à tue-tête dans la voiture : “Stoooooooooone, le monde est stooooooooone, je cherche le soleil au milieu de la nuiiiiiiiiiiiiiiiiiiit”
Au bout d’une demi heure belge, le pneu était changé, la famille se réuni pour un dernier hommage à la cinquième roue du carosse et nous repartirent pour de nouvelles aventures.

Nous sommes allés à une petite brocante située à Hermalle sous Huy, un bled qui se situe à trois bornes de la maison mais qui nous à donné l’impression d’un dépaysement total.  Les maisons me font penser au sud de la france par temps froid.  Très bel endroit. 

Voyez-vous ça ? Dans ce haut lieu du chinage nous nous sommes offert une paire de jumelles à infra-rouge pour pouvoir épier tranquillement nos voisins pendant leurs ébats érotiques et conjointement observer les oiseaux.  Après prestation nocturne il s’est avéré qu’on voyait mieux sans les jumelles.

Les freins De retour vers la maison, Jules le regard crispé, l’air inquiet, la bave aux lèvres me dit qu’il n’y a plus de freins.  Comment ça ya plus de freins ? ben non ya plus de freins. Le plus dur était de négocier l’arrivée en rond-point pour pas se faire aplatir par un 32 tonnes mais comme je vous explique l’histoire, vous vous doutez que ça n’est pas arrivé (comment qu’elle casse le suspens !).  Nous sommes arrivés presque à bon port grâce à quelques cascades sur deux roues et autres willing.  Oui je dit presque parce qu’on a du dépassé notre village car il n’y avait pas de rond point avant. 

papier_toilette Nous sommes vivants, tous les deux, confortablement installés dans les sieges en pur peau de viscose de notre Jambonneau, avec une vue imprenable sur la citadelle de Huy lorsque mes instestins m’envoient un message très clair et très distinct “SERVICE DEPOT ON” je me dit, pas de soucis, vu qu’on a pas de frein on sera encore plus vite arrivé.  C’est alors que ma tuyauterie s’énerve et m’envoie des messages de détresses effroyablement complexe et douloureux qui me donne l’envie subite d’aller voir un ami qui n’habite pas loin pour s’enquérir de sa santé mentale.

Je me dirige d’un pas alerte et néanmoins chaloupé vers le lieu de sa villégiature lorsque tout à coup et subitement je suis prise de vertige vertigineux qui me font m’agripper à un pickup heureusement garé la (a croire qu’il a des freins, lui).  De douleurs mes doigts s’enfonce dans la carrosserie tandis que tous mes orifices se rallient comme un seul homme pour éviter la catastrophe.  Et c’est la que je me dit qu’il faudra bien passé par la.  Oui.

J’ai sonné à la première porte que j’ai trouvé, heureusement elle se situait juste derrière moi.  Un adolescent banalement grassouillet m’ouvrit (oui parce que si ça avait été Zac Effron, ça m’aurait fait mal).  Je lui bredouille quelques mots concernant mon inconfort :

- Bonjour, Pourrais-je utiliser vos toilettes svp c’est super urgent !! (Je suis d’une blancheur diaphane et la sueur coule sur mon front)
- Ben chuis pas chez moi…
- Ah, et ya pas de toilettes alors ?
- Et vous venez d’ou ?
De l’enfer, connard, je suis venu t’exploser ta petite gueule de con et te chier dessus.  Bon il est vrai que je suis sapée comme une ranger  terroriste avec mes Doc Martens et mon Keffier mais je suis gentille et surtout je dois faire caca…
- de la voiture… pitié, silvouplait, pitié…
- Bon ben je vais demander à mon père ?
- Oui je veux bien

Et c’est pendant ces brefs instants que j’ai compris toute la dimension de Tanguy.  Quelques instants après, une dame très propre sur elle qui avait mis ses beaux habits du dimanche me fait entrer et me montre l’endroit.  Un magnifique water-closet qui fleurait bon letoiletteNous on est des gens biens, nous on fait pas caca”.  Je m’y enferme à triple tour et m’installe sur le trône, la douleur est tellement intense que j’attrape les rideaux, je sens les anneaux (du rideau) lâcher un part un tandis que le vase se fissure tellement c’est intense.

Après des minutes qui me parurent fort longues et un savant rhabillage, je me jette sur la bombe de déo.  Ben vi comme ça sentait bon en entrant je voulais laisser une belle image de moi.  Donc la bombe, je la prends, j’appuie, je réappuie, je me tape la tête au mur, je détruit la bombe à coup de machette.  Elle était vide, décorative et vide.

Je sors de l’antre du mal, la dame sort de son bourgeois salon, je la remercie pour ce service rendu à la nation et lui dit que le mieux serait de condamner cette pièce durant une bonne vingtaine d’années, voir même de faire venir le service déminage de la ville.

Quant je rentre dans la voiture, je vois que le volant est bouffé et que Jules à commencer à s’attaquer à son siege tandis que Robert est pendu au rétroviseur tellement ils étaient fous d’inquiétude.  Nous retournons à la maison, toujours sans freins mais oh combien plus léger.  Durant le trajet, Jules me demande si ça c’est bien passé, sans entrer dans les détails je lui offre mon sourire le plus radieux.  Il me demande si cela ne m’a pas gêner et si je n’aurais pas préféré rester dans la voiture.

  BB0 27.tif
Personnellement, entre l’humiliation de me chier dessus devant mon mari et amant et celle d’exploser les toilettes de parfaits inconnus, le choix est vite fait.  Pas pour vous ?
ps : que tout ceci reste entre nous

3 commentaires:

  1. Si toute cette histoire est vraie, elle est dignement racontée et pourrait valoir un oscar dans le film: Promenade improvisée avec Jim Carrey et Woppy Golberg !

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  2. Malheureusement pour les protagonistes, cette histoire est réellement vrai !

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  3. Je te lis et je t'imagines, je me fait mon propre films à moi toute seule et je suis mdrrrrrrr😂

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